Une mesure stricte pour préserver l’ordre public et garantir la sécurité nationale.
Le Parquet de Port-au-Prince a récemment publié une note adressée à tous les citoyens et utilisateurs de réseaux sociaux, ainsi qu’aux administrateurs de groupes WhatsApp, rappelant l’interdiction formelle de partager ou de publier des vidéos à caractère criminel sur les plateformes de communication. Cette mesure vise à restreindre la diffusion d’images montrant des actes de violence, des crimes, des délits ou toute autre activité illégale, qui, selon les autorités, menace non seulement la sécurité publique, mais aussi la tranquillité de la société haïtienne.
En effet, le Parquet précise que toute personne impliquée dans la diffusion de ce type de contenu s’expose à de sévères sanctions, pouvant aller jusqu’à la suspension des services téléphoniques, ainsi qu’à des poursuites pénales. Cette interdiction est également justifiée par l’article 6 du décret du 21 novembre 1977, qui confère à l’État haïtien le monopole des télécommunications et stipule que « les télécommunications susceptibles de troubler l’ordre public, la sécurité nationale, les relations internationales, la morale et les bonnes mœurs ou la vie normale de la société ne sont pas acheminées. »
Le Parquet de Port-au-Prince invite ainsi les utilisateurs des réseaux sociaux à agir avec vigilance et responsabilité en évitant de partager tout contenu qui pourrait porter atteinte aux valeurs et à la sécurité de la nation. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de préserver un environnement numérique sécurisé et conforme aux normes légales en vigueur.